Une machine pour aider à récolter les asperges
Les associés de l’EARL Ouvrard produisent des asperges et ont réduit la pénibilité en investissant dans une machine autonome d’aide à la récolte.
Les associés de l’EARL Ouvrard produisent des asperges et ont réduit la pénibilité en investissant dans une machine autonome d’aide à la récolte.

La récolte des asperges débute dès 5 h du matin sur l’exploitation de l’EARL Ouvrard-Nouts, à Saint-Jean-de-la-Motte. Et se prolonge jusqu’à midi ou 14h selon la quantité de pousses à ramasser. Depuis la fin du mois de mars et jusqu’à la mi-juin, l’opération est réalisée quotidiennement, du lundi au samedi. « Nous laissons un jour de repos à la terre, pour ne pas trop épuiser les plants d’asperges. Et ne pas avoir à effectuer de roulement entre plusieurs équipes de salariés», explique Ameline Ouvrard. Associée avec son frère Thomas en novembre 2021, la jeune agricultrice gère l’activité maraîchage de la structure. Outre la surface de 2,5 ha consacrée aux légumes de plein champ et les 600 m2 de serres pour la production de fraises, l’exploitation comprend un atelier avicole (volailles de chair et poules pondeuses label rouge) et 200 ha de cultures sur deux sites.
Deux récolteuses
Deux salariées sont dédiées à la récolte des asperges. Mais dans le champ, cette année, elles sont accompagnées chacune par une récolteuse. Après un premier investissement il y a deux ans, les producteurs viennent d’acheter une deuxième machine d’occasion. «L’aspergespin permet d’automatiser les tâches lourdes liées à la récolte, souligne Ameline Ouvrard, elle soulève la bâche au gré de l’avancement dans le rang et transporte les caisses où sont stockées les asperges». Autonome grâce à une batterie portable, la machine avance avec un moteur électrique, guidée par deux roues. Un capteur de mouvement garantit l’arrêt et la remise en route de la récolteuse en fonction de la position de la salariée. La vitesse s’adapte donc en fonction de la personne qui récolte, qui peut interrompre le mouvement en actionnant un cordon. «Nous augmentons la productivité tout en diminuant la pénibilité du travail», résume l’agricultrice. Les salariées ne doivent plus se pencher pour couper les pousses avec la gouge et, surtout, ne déplacent plus les caisses, à raison de 4 à 5 par rang, pesant chacune une dizaine de kilos.