Abattoir Sablé
Une fermeture qui interroge
Alors que l'abattoir Charal de Sablé fermera en 2025, les négociants de bétail font le dos rond et préparent leur réorganisation en vue du transfert d'une partie de leurs bêtes vers Socopa Cherré. Cette fermeture est forcément plus impactante pour les éleveurs. Ceux-ci se demandent aussi quelles en sont les réelles motivations...
Alors que l'abattoir Charal de Sablé fermera en 2025, les négociants de bétail font le dos rond et préparent leur réorganisation en vue du transfert d'une partie de leurs bêtes vers Socopa Cherré. Cette fermeture est forcément plus impactante pour les éleveurs. Ceux-ci se demandent aussi quelles en sont les réelles motivations...
Avec la suppression de l'activité d'abattage sur le site de Sablé en fin d'année - où le groupe Bigard compte créer une "plateforme logistique" pour les produits en transit, tout en développant la production de désossage de porcs - ce sont 1 400 bovins qui devront être abattus chaque semaine ailleurs. A Quimperlé (Finistère), La Châtaigneraie (Vendée) et plus près de nous, sur le site de Cherré-Au - qui accueillerait désormais 1350 bêtes au lieu de 900 actuellement - et Cholet (Maine-et-Loire). Là où le négociant alençonnais Dagron, qui a repris Sacovia (Tassé) en juillet dernier, enverra des têtes. "On sait que le groupe Bigard a beaucoup investi à Cholet. Mais c'est toujours embêtant de voir disparaître un abattoir de proximité, regrette Jean-Claude Lemercier, ex-dirigeant de Sacovia, désormais salarié de Dagron.