Testage en ferme : il en faut plus en Blonde
Réunis en assemblée générale mercredi à Neufchâtel-en-Saosnois, les adhérents du syndicat des éleveurs de la race Blonde d'Aquitaine ont évoqué le testage.
L'agriculture n'est pas la seule responsable des émissions des gaz à effet de serre. «On estime que la part du secteur agricole dans les émissions totales est de 19%, derrière les transports (27%) et l'industrie (21%), indique Delphine Breton, chargée de mission filière viande bovine à la Chambre d'agriculture des Pays-de-la-Loire, l'élevage y contribue pour 14,5%, dont 5% pour l'élevage allaitant, part compensée par le stockage du carbone dans les prairies et les haies». Invitée à l'assemblée générale du syndicat sarthois de la race Blonde d'Aquitaine, mercredi, à Neufchâtel-en-Saosnois, elle a rappelé les objectifs du programme de recherche européen Life Beef Carbon, à savoir, baisser de 15% en 10 ans les émissions des élevages. Et les moyens mis en oeuvre pour les atteindre, dont le diagnostic CAP2ER.
Pas assez de testage en ferme
Après avoir présenté les nouveau taureaux disponibles au catalogue de la race pour la prochaine campagne de reproduction, Arnaud Adam, technicien Evolution a incité les éleveurs à participer au testage en ferme. Seules 155 IAT ont été réalisées lors de la dernière campagne, «ce n'est pas assez pour agréer un taureau».
Murielle Guiard, vétérinaire du GDS 72, a rappelé la procédure du plan d'éradication de la BVD en Sarthe. «C'est une maladie qui coûte 10€/bovin et an, souligne-t-elle, n'hésitez pas à faire dépister votre troupeau.» Tous les élevages devront avoir un indicateur au 31 janvier 2021.