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Rentrée scolaire
Du neuf à la direction de l'AgroCampus 

Cette semaine, dans les MFR et lycées agricoles sarthois, les élèves ont repris le chemin de l'école. L'occasion de faire le point sur les effectifs et les nouveautés.

L'équipe de direction l'AgroCampus de la Germinière : Lola Broquet, François Lemasson, Laurent Cuquel, Pierre-Max Vouteau, Xavier Veillet et Julien Garnavault.

Au sein de leurs six établissements implantés dans le département, les MFR voient leurs effectifs se stabiliser - environ 800 élèves - et même augmenter dans la filière agricole. Celle-ci se verra renforcée par un nouveau titre à Bernay-en-Champagne: TEA (Technicien entrepreneur agricole), accessible par un CAP « et qui est homologué pour l'installation », précise Bruno Manguy, directeur de la fédération départementale des MFR. Avec comme particularité de proposer une formation uniquement pratique. Le TEA participe au management général de l'entreprise agricole : sa conduite, son pilotage, sa gestion et son développement. A Verneil-le-Chétif, la MFR ouvrira également un CAPa jardinier-paysagiste. Du côté de Coulans-sur-Gée, les travaux d'installation d'une chaufferie-bois viennent de se terminer. « L'ensemble des chaudières a été changé ». Rappelons qu'à Bernay, le nouvel internat fut inauguré en mai et peut accueillir une soixantaine d'élèves.

Un Brevet conducteur de machines au CFPPA

Du côté de Rouillon, le CFPPA maintient ses effectifs que cela soit sur BPAP (Brevet professionnel aménagement paysager, 12 élèves), CAPa jardinier-paysagiste (14), CS construction paysagère (14). Sur le volet agricole, un groupe de 16 BPREA a fait sa rentrée cette semaine. Le CS TMA (Certification de spécialisation tracteurs et machines agricoles) est remplacé par le Brevet professionnel conducteur de machines agricoles (BPCMA), accessible soit en formation continue, soit par la voie de l'apprentissage (avec un CAP). « C'est une formation d'un an qui permet de s'aguerrir à l'utilisation des matériels agricoles pour devenir un conducteur confirmé pour une Cuma, une exploitation ou une EDT », souligne Xavier Veillet, directeur du CFPPA. « Notre objectif est de mettre en place des formations pour de futurs salariés agricoles. C'est un travail que l'on mène avec Agri Emploi 72 auprès des demandeurs d'emploi, non issus du milieu agricole. Différentes formations permettent d'abord de s'initier puis de monter en compétences pour devenir agent d'élevage laitier ou tractoriste. C'est un enjeu majeur à relever pour la main d'œuvre, en particulier en élevage. » Des portes ouvertes se tiendront les 1er février et 22 mars 2025.

Un nouveau directeur à l'AgroCampus 

Autre fait marquant, l'AgroCampus ne sera plus dirigé par Didier Jahan qui a fait valoir ses droits à la retraite. Il est remplacé par Laurent Cuquel en provenance du CFPPA Campus Vert d'Azur d'Antibes. Il prendra également les rênes du Lycée André Provots de Brette-les-Pins (250 élèves). « Il était important pour moi que ma première direction soit dédiée au secteur agricole et aux liens avec les transitions, climatiques ou générationnelles. Nous allons nous atteler à construire un projet autour des nouvelles façons d'agir dans les formations agricoles. » Ce Béarnais n'arrive pas seul puisque quatre nouvelles têtes originaires de la Sarthe font leur première rentrée à Rouillon. Ainsi François Lemasson, directeur-adjoint (arrivé en janvier), en charge de la pédagogie du lycée, Lola Broquet, en tant que directrice d'exploitation agricole (après une première expérience dans les Landes), Pierre-Max Vouteau, secrétaire général, entré en fonction le 2 octobre, et enfin Julien Garnavault, lequel est depuis juin le directeur du CFA (422 apprentis), un poste vacant lors de la dernière année scolaire. Ce Sarthois était auparavant coordinateur pédagogique à la MFR de la Ferté-Bernard et a fait jusque-là toute sa carrière dans les MFR. « Le CFA a une super équipe. Les résultats en attestent avec 85,4 % de réussite à la session de 2024. » 

Deux professeurs agriculteurs au lycée Val de Sarthe

Au Lycée Val de Sarthe de Sablé, l'accent sera mis cette année sur une plus grande immersion des élèves dans leur futur milieu. Ainsi des conventions de partenariat ont été nouées avec six exploitations voisines d'une dizaine de kilomètres. « Nos Bac Pro CGEA s'y rendront une journée par semaine, répondant ainsi à leur envie de découvrir sur le terrain la pluralité de productions et de systèmes, au-delà des stages en entreprise », justifie Benoît Arondel, directeur de l'établissement. C'est par conséquent dans une suite logique que deux nouveaux enseignants cette année sont également agriculteurs. Mathieu Chauveau, installé à Baugé (49), enseignera l'agronomie aux STAV (100 % de réussite au Bac en 2023), alors que Dorothée Forêt, installé à Précigné en production porcine, délivrera toutes ses connaissances en zootechnie. « Leur expérience permettra d'améliorer les compétences techniques des élèves. » En écho à une demande de collaboration de LDC, une nouvelle formation sera ouverte en janvier à 8 élèves pour un apprentissage du métier de pilote de ligne de production automatisée.

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