Des colzas semés au semoir monograine
A Cogners, Pascal Pottier sème depuis 2009 son colza à l'aide d'un semoir monograine. Une façon d'optimiser la levée et de réduire la densité de semis
Depuis 2009, Pascal Pottier pratique le semis simplifié de colza en utilisant un semoir monograine qu'il emprunte à la Cuma voisine de Cogners-Evaillé. Cette dernière propose à ses adhérents plusieurs semoirs de précision à écartement de 75 cm, plutôt utilisés pour le maïs, et de 50 cm, employés pour le tournesol, mais qui sont tous de plus en plus demandés pour les semis de colza.
Le matériel, conduit par le fils de Pascal Pottier, Thibaut -qui apportait son aide avant de reprendre sa formation de BTS agro-équipement- a l'avantage de coupler un semoir de marque Monosem à des outils de décompaction. A l'avant, une dent fissure d'abord le sol sur 20 cm de profondeur sur chaque ligne de semis, puis un axe horizontal vient émietter la terre sur 10-15 cm de large pour affiner le lit de semences.
L'outil est réglé pour placer chaque graine à 3 cm de profondeur et 7 cm d'écartement sur des sillons de 75 cm de large. « En réduisant les risques de perte à la levée, le semis de précision nous permet de diviser par deux la densité de graines et donc le coût à l'implantation. Les pieds de colza, qui ont plus d'espace, branchent davantage », constate Pascal Pottier.