Semis de maïs : l'eau fait déjà défaut
En Sarthe, les conditions d'implantation sont correctes avec des sols réchauffés, mais les surfaces sèches compliquent leur préparation.
En Sarthe, la météo ensoleillée de ces dernières semaines a été favorable au démarrage des travaux de printemps. La perspective d'un temps sec durable a incité les agriculteurs à semer le maïs grain et ensilage, avec quelques jours voire quelques semaines d'avance. Du fait des conditions humides de ce début d'année, qui ont empêché certains d'entrer dans leurs parcelles, les épandages étaient souvent à faire devant les semis. ' Tout s'est précipité, constate Philippe Rabiller, conseiller agronomie à la Chambre d'agriculture sur le secteur Sud Sarthe. Il y avait aussi à récolter les dérobées et détruire les couverts, parfois très hauts en sortie d'hiver, et qui ont pu demander plusieurs passages successifs d'outil. '
Des sols secs en surface
Les conditions d'implantation sont bonnes, avec des terres qui se sont réchauffées au cours de la semaine dernière, grâce aux températures très douces. Les sols restent frais en profondeur, mais peuvent être très secs en surface. " Les dix jours de vent d'Est et de Nord de la fin mars ont durci la terre. Les outils ressortent des mottes, qu'il faut casser ", constate Philippe Rabiller. A Verneil-le-Chétif, Julien Foureau, qui semait ses 67 ha de maïs cette semaine (photo), l'a constaté : " dans une parcelle argileuse, la terre a séché trop vite ; nous avons passé la herse rotative plutôt que le vibro. S'il continue à faire sec, peut-être que l'on sécurisera avec un tour d'eau. "