Sécuriser la filière Normande par ses produits finis
Lors de leur AG le 9 avril, le syndicat de la race Normande et la section Pays-de-la-Loire de l'OS ont fait le point sur la stratégie de la race face au marché.
Le 9 avril, les éleveurs adhérents au syndicat de la race Normande se sont réunis à Coulans-sur-Gée pour leur AG autour de leur président, Loïc Ciron. La session a débuté par un point sur la filière FQRN, présenté par Gérard Renvoizé. Le nombre de carcasses demandées par Carrefour est en hausse en 2018, soit 7 968 bêtes, avec un taux de conformité stable de 74,4. Face aux interrogations des éleveurs sur la classification des carcasses, Gérard Renvoizé rappelle : « il est important de bien finir vos bêtes, grâce à cela vous pouvez gagner un tiers de classe. »
Pascal Orvain, président de l'OS Normande, a fait le bilan de l'association pour la section Pays-de-la-Loire. Les éleveurs sécurisent aujourd'hui leurs débouchés par la valorisation de produits finis, comme le camembert, sur lequel un accord a été trouvé pour une AOP élargie intégrant à la fois du lait cru ("véritable camembert de Normandie", 65% de Normandes dans le troupeau) et du lait pasteurisé ("Camembert de Normandie", 30% de Normandes). D'autres dossier sont en cours de dépôt, comme celui d'une STG "lait de vaches de race Normande" et d'une STG "Boeuf traditionnel de race Normande".