LPS cible la restauration collective et les GMS
Lundi, l'association Les Porcs de la Sarthe (LPS) tenait son assemblée générale à Rouillon. La filière veut développer ses marchés de la GMS et de la restauration collective.
Impactée par la pandémie de COVID-19, l’activité de l’association LPS (Les Porcs de la Sarthe) s’est néanmoins maintenue en 2020 avec des ventes de Porc Fermier Cénomans label rouge identiques à l’année précédente (1560 T).
Les débouchés de la filière ont cependant évolué durant 2020. 4032 porcs ont dû être déclassés, suite à la diminution des achats de Charal et à la réduction des volumes commercialisés par Socopa Evron. Et la vente de Gorinettes label rouge à la société Bahier, a cessé en août.
Si la commercialisation des carcasses auprès des détaillants (157 artisans bouchers ou charcutiers) est positive, avec l’arrivée de 20 nouveaux clients, le développement des marchés de la grande distribution et de la restauration collective est nécessaire, en particulier pour lutter contre le déséquilibre matière persistant sur la longe. L’arrivée dans la filière de la charcuterie Ruel, qui découpe et transforme, permet d’enclencher cette stratégie dont est chargée Virginie Pasquetti, qui a remplacé Alain Cabannes, parti à la retraite en avril.
Cette recherche de nouveaux marchés implique de maintenir la production (28279 porcs en 2020). « Et pour cela nous devons recruter trois éleveurs dans les trois prochaines années ou augmenter la capacité de production des adhérents, indique Olivier Huart, vice-président de LPS, parmi la vague des départs à la retraite annoncés, certains élevages ne seront pas conservés ».