Banque Populaire Grand Ouest
Le prix de la dynamique agricole remporté par le Gaec du Volay
Comme chaque année, la banque populaire grand ouest (BPGO) a récompensé vendredi 2 février 2024 à Trangé, deux de ses clients sarthois du prix de la dynamique agricole : le Gaec du Volay (1er prix) à Coulans-sur-Gée et l'EARL du Haut Gomer (2e prix) à Assé-le-Riboul.
Comme chaque année, la banque populaire grand ouest (BPGO) a récompensé vendredi 2 février 2024 à Trangé, deux de ses clients sarthois du prix de la dynamique agricole : le Gaec du Volay (1er prix) à Coulans-sur-Gée et l'EARL du Haut Gomer (2e prix) à Assé-le-Riboul.
"C'est une manière pour notre banque de distinguer des exploitations, avec à leur tête des chefs d'entreprise qui testent des choses, prennent des risques et réussissent ! lançait fièrement Jérôme Rimbault, le directeur de l'agence agriculture Sarthe de la BPGO. Car malgré le fait que le marché ne soit pas tendre avec eux, les entrepreneurs agricoles cherchent tous à innover pour être plus forts, plus résilients et être encore là demain".
C'est le cas de Paul et Louis Lebreton, 2 frères installés à la suite de leurs parents, l'un en 2007, l'autre en 2014. Aujourd'hui à la tête d'un cheptel de montbéliardes en traite robotisée pour une production de 700 000 litres de lait, sur une SAU de 200 ha, dont 130 consacrés aux cultures de vente (blé, orge, colza, maïs grain, luzerne), l'exploitation mise sur la performance technique, en misant sur deux axes : la génétique et l'autonomie alimentaire. Celle-ci est passée par "l'introduction de la luzerne il y a 5 ans" mais aussi de l'apport des dérobées de RGI avant maïs, ainsi qu'une attention particulière à récolter le maïs ensilage au bon stade, "à 32% de MS" explique Paul. L'exploitation est par ailleurs engagée dans une stratégie de rotation longue sur 5 ans, et apporte une attention particulière à ses sols qui ne sont plus labourés depuis plus de 20 ans. Les deux frères, se sont mêmes engagés dans la voie de l'agriculture de conservation "il y a 5 - 6 ans, dans l'optique de limiter le nombre de passages et le recours aux phytos".
A l'issue de la remise de son prix, Paul Lebreton se disait "heureux d'être à la tête d'une entreprise qui nous fait vivre et qui nourrit la population française".
Robotisation libératrice pour Mickaël Corbin
Pour le second lauréat, Mickaël Corbin, de l'EARL du Haut Gomer, à Assé-le-Riboul, lui aussi producteur de lait mais en individuel, le travail ne manque pas, c'est le moins qu'on puisse dire. A la tête d'un élevage de 70 Prim'Holstein, pour un volume de 720 000 litres de lait et 110 ha de cultures de vente, l'arrivée du robot en 2019 aura été "un investissement salutaire". L'éleveur, qui insémine lui-même ses VL depuis 2016, mise également sur la génétique pour un potentiel de production élevé. Aujourd'hui, Mickaël, qui a à ses côtés un apprenti, aimerait juste "pouvoir prendre des vacances", une aspiration bien légitime, qui passe aussi selon lui par "une meilleure reconnaissance de notre métier et une meilleure valorisation de nos produits".