Herbe : déléguer le ramassage pour plus de souplesse
A Louplande, Eric Coignard réalisait mardi le ramassage d'herbe à ensiler sur 25 ha de dérobées, en faisant appel à l'autochargeuse de l'ETA Leveillé.
Chez Eric Coignard, le début du printemps sonne la première coupe d'herbe de l'année. Mardi 23 avril, l'éleveur de vaches allaitantes menait un chantier de ramassage sur 25 ha en faisant appel à l'ETA Leveillé, qui s'est équipé d'une autochargeuse Pottinger en 2016. Eric Coignard produit 120 à 150 taurillons par an et 50 vaches de réformes charolaises. La ration hivernale des animaux est très riche en herbe -20% de maïs ensilage, 40% de foin de prairies et de paille de RGI, 40% d'ensilage de RGI- et les vaches pâturent à la belle saison.
Fabien, le fils d'Eric Coignard, regroupait les andains formés suite à la fauche de vendredi dernier, tandis que l'autochargeuse reprenait l'herbe. « Les andains doivent être homogènes et ne pas dépasser la largeur des roues », explique Sébastien Manceau, un des chauffeurs de l'autochargeuse (ci-dessus). Equipée d'un couteau sur deux (soit 22) pour permettre un hachage grossier, la Pottinger Jumbo 10010 roule à 8 km/h en moyenne. Ici tractée par un Claas Axion de 350 CV, elle demande une puissance suffisante pour avoir un débit de chantier intéressant. « L'avantage de l'autochargeuse, pour les éleveurs, c'est qu'ils peuvent déclencher le chantier d'ensilage au moment où l'herbe est la plus riche, sans avoir besoin qu'une ensileuse et qu'une remorque ne se libèrent », précise Franck Manneheut, co-gérant de l'ETA Leveillé.
(Ci-dessous : Eric Coignard.)