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Des mesures catastrophiques pour l'horticulture

L'horticulture subit de plein fouet les conséquences du confinement. Les producteurs sont obligés de jeter une partie de leurs fleurs. Et réfléchissent aux moyens d'éviter la catastrophe pour leur entreprise.

A Bazouges-sur-le-Loir, Julie Bansept et Gwenael Fouquet venaient tout juste de terminer de rembourser leurs prêts d'installation. Ces jeunes horticulteurs envisageaient même d'embaucher à plein temps leur salarié. "Je suis contraint aujourd'hui de le mettre en chômage partiel", indique Gwenael Fouquet qui arrive difficilement à joindre les services adéquats. Lundi, ces producteurs de plantes fleuries ont fait constater leurs stocks par un huissier. Entre les 900 pots de cinéraires rameaux, les 400 pots d'azalées, les suspensions et les premiers pots de géraniums, ce sont près de 20 000 plantes qui ne pourront être vendues à court terme. "Cela représente deux semaines d'activité, soit environ 7 à 8% de notre chiffre d'affaires", précise l'horticulteur. Considéré comme agriculteur, mais pas comme commerçant de denrées vitales, il ne peut plus vendre ses plantes aux particuliers sur les marchés ou aux serres depuis une semaine. Certains de leurs collègues ont déjà jeté leur production. Eux gardent espoir de pouvoir mettre en place une activité de livraison, via notamment le site de vente en ligne www.achetezalafleche.com. Ils attendent une réponse de la préfecture. "Mais si la situation dure jusqu'en mai, ce sera catastrophique", assurent-ils.
Lundi également, l'entreprise Bigot d'Allonnes a jeté plus d'un million de tulipes, faute de pouvoir les commercialiser.

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