Couverts : 20 U/ha d'azote restitué au maïs suivant
Le 14 décembre à Saint-Gervais-en-Belin, les membres du groupe Dephy sud se sont réunis au Gaec du Lunerotte pour observer un couvert de phacélie.
Ce 14 décembre, le Gaec du Lunerotte accueillait un bout de champ du groupe Dephy du sud Sarthe, suivi par la Chambre d'agriculture, pour un point technique sur les couverts. Le but : observer une parcelle de 14 ha semée d'un mélange de vesce érigée (52%), de phacélie (28%) et de fenugrec (20%). Une partie de la parcelle a été semée le 1er août, après le passage d'un décompacteur et l'ajout de compost de volailles et de porcherie. Le reste a été emblavé début septembre avec passage de déchaumeur, après épandage de lisier de porc. « La phacélie est haute partout et a pris le dessus sur les autres espèces. Elle a dû démarrer très vite. La vesce demande souvent plus de temps pour s'installer », explique Marc Gendry, conseiller agronomie à la Chambre d'agriculture 72.
Sur ce sol peu portant de limons sableux, le couvert peut aider à améliorer la structure et favoriser l'infiltration grâce aux racines. « Si l'on sème un couvert, autant bien le faire pour en récolter les bénéfices. S'il reste bas, il n'utilisera pas l'azote du compost ou du lisier et ne le restituera pas à la culture suivante. » Pour ce type de couvert, la restitution au maïs suivant est estimée à 20 U/ha, une économie qui sera prise en compte lors de la fertilisation.