Acheter du maïs pour sécuriser ses stocks
Pour assurer l'alimentation de son troupeau, Sophie Fontaine, productrice de lait à Rouessé-Vassé, a acheté du maïs sur pied localement pour compléter son stock fourrager.
Depuis 7 ans qu'elle est installée à Rouessé-Vassé, c'est la deuxième fois que Sophie Fontaine connaît une mauvaise année en maïs. Or la productrice de lait (90 VL, 900 000L) compte essentiellement sur ce fourrage pour nourrir son troupeau. Dans la SAU de 232 ha de l'exploitation, 60 ha sont implantés en maïs, outre 104 ha de blé, de l'orge (18 ha) et du colza (16 ha). «Par rapport à mes besoins, soit 2000 T ou 650 T de MS par an, je n'ai que 8 ha de surface de maïs pour faire tampon, estime-t-elle, généralement, j'arrive à constituer un surplus de 2 mois de stock dans les silos». En août, estimant que sa récolte serait compromise, Sophie Fontaine a cherché à sécuriser l'alimentation annuelle de son troupeau en achetant du maïs sur pied auprès d'un céréalier. Elle a trouvé un vendeur localement, par le bouche-à-oreille. Le chantier s'est déroulé lundi, sur une parcelle de 12 ha du Gaec Vallée du ruisseau, à Pezé-le-Robert. Grâce aux 100 T de MS achetés - pour un prix compris entre 75 et 80 €/T-, Sophie Fontaine va pouvoir envisager l'hiver plus sereinement.