4L par vache de plus, grâce aux robots
Avec deux robots A5 Lely, les associés du Gaec du Bourg neuf, à Saint-Georges-le-Gaultier, ont augmenté leur production de 4L par vache.
Avec deux robots A5 Lely, les associés du Gaec du Bourg neuf, à Saint-Georges-le-Gaultier, ont augmenté leur production de 4L par vache.
«Nous avons décidé d’investir dans deux robots de traite neufs, à la fois pour réduire notre temps de travail, mais aussi, et surtout, pour diminuer les tâches physiques, explique Cécile Soulis, je commençais à avoir très mal à l’épaule». Avec son mari et associé Patrice au sein du Gaec du Bourg neuf, ils ont anticipé l’installation de leur fils, Romain, effective depuis ce mois de novembre, qui a apporté 300 000L de droit à produire supplémentaire. Pour leur troupeau de 125 vaches prim’holstein, un seul robot n’aurait pas été suffisant. Avec deux Lely A5, les éleveurs optimisent leur équipement.
Moins de temps et plus de production
Après plus d’un an de fonctionnement de leur nouveau système de traite, les éleveurs peuvent quantifier le temps d’astreinte gagné. Au lieu de passer 3 h matin et soir à la traite à deux dans une salle équipée en 2x8 postes, seul un des associés prend quelques heures pour surveiller les animaux et nettoyer les logettes. Avec le robot repousse fourrage Juno - inclus dans leur projet d’un montant global de 310 000€-, les éleveurs diminuent encore le temps passé avec les vaches, mais aussi dans l’atelier d’engraissement (50 places) qui jouxte la stabulation.
Outre le gain de temps, les associés ont augmenté leur production par vache, «de 3 à 4 L». «Aujourd’hui, nous obtenons jusqu’à 35 L de lait par vache et par jour, constate Patrice Soulis, c’est l’effet robot sans doute, avec une moyenne de 2,5 traites par vache, mais c’est aussi l’effet aliment». Cette performance ne vient pas détériorer l’état sanitaire des bovins. «Au contraire, nous avons un meilleur suivi du troupeau, souligne Romain Soulis, qui s’appuie désormais sur les outils optionnels du A5.