Vêlage à 24 mois, le bel âge !
Pour réduire ses UGB improductifs, le vêlage précoce peut s’avérer pertinent, y compris en élevage allaitant. Gain de place en bâtiment, moindres besoins de surfaces fourragères… le compte est bon pour Eric Loyau, éleveur de Salers à Saint-Germain-d’Arcé, dans l’extrême sud Sarthe.
Pour réduire ses UGB improductifs, le vêlage précoce peut s’avérer pertinent, y compris en élevage allaitant. Gain de place en bâtiment, moindres besoins de surfaces fourragères… le compte est bon pour Eric Loyau, éleveur de Salers à Saint-Germain-d’Arcé, dans l’extrême sud Sarthe.
“Pour moi, cela n’a strictement rien changé. J’ai toujours 10 à 12 génisses pour le renouvellement mais 100 mètres carrés en moins dans le bâtiment. ” Eric Loyau a franchi le pas du vêlage précoce à 24 mois voici maintenant quatre ans. Pas décidé à agrandir sa stabulation mais souhaitant augmenter son cheptel, il choisit alors de libérer de la place en avançant l’âge du premier vêlage. “ Ce fut aussi le fruit d’une réflexion partagée avec mon véto et Jean-Valéry Leroyer qui faisait aussi du vêlage précoce en Salers et à qui j’avais acheté des taureaux.” Eric Loyau fait partie des 7 % des éleveurs de bovins viande qui optent pour cette stratégie en France, contre 38 % en élevage laitier. En Sarthe, ils se comptent sur les doigts d’une main alors que la pratique est beaucoup plus répandue dans les autres départements des Pays-de-la-Loire. Le vêlage des génisses est pourtant réalisable et surtout profitable économiquement à tous les types d’élevage.