Travailler l'agronomie pour sécuriser son système
Lors d'une session délocalisée sur l'exploitation de Dominique Defay, à Tennie, la Chambre d'agriculture a souligné l'importance des groupes Culture. Travailler l'agronomie est un levier pour sécuriser son système en contexte de forte variabilité.
Lors d'une session délocalisée sur l'exploitation de Dominique Defay, à Tennie, la Chambre d'agriculture a souligné l'importance des groupes Culture. Travailler l'agronomie est un levier pour sécuriser son système en contexte de forte variabilité.
« Face aux coûts des intrants, à l'incertitude du prix de nos récoltes et au défi du dérèglement climatiques, les exploitations doivent s'adapter », a introduit Olivier Lebert, président de la Chambre d'agriculture de la Sarthe, lors de la session délocalisée du lundi 20 juin. L'événement, qui s'est tenu à Tennie sur l'exploitation de Dominique Defay, céréalier et président du Cefiga, avait pour thème l'agronomie en fil conducteur.
Outil de transmission des savoirs, les groupes Culture permettent aux agriculteurs de se comparer et de travailler des points d'amélioration. Florent Leblois, conseiller agronomie en Sarthe, a présenté un outil numérique qui lui permet de calculer la marge brute de chaque exploitant. « C'est un excellent point de départ pour chaque groupe, pour que chacun puisse se situer en termes de coût d'intrants et cibler ce qui est à travailler », indique l'agronome. Adapter son système et prévoir l'avenir : autant de leviers pour améliorer la rentabilité de l'exploitation.
« En 2022, l'effet rendement aura beaucoup d'impact sur les produits, de même pour le prix des engrais sur les coûts de production », détaille Thibaut Périnet, directeur adjoint du Cefiga, venu présenter les perspectives de rentabilité de la campagne 2022.