Se préparer à la réforme de la Pac
Mardi à Saint-Saturnin, Henri Brichart, spécialiste des questions européennes à la FNSEA, est venu présenter aux adhérents de la FDSEA les enjeux de la Pac 2023, dont les contours se précisent.
Mardi à Saint Saturnin, Denis Pineau accueillait Henri Brichart, producteur de lait dans l'Aisne, ancien président de la FNPL, membre du bureau de la FNSEA et spécialiste des questions européennes pour la FNSEA. La soirée organisée par la FDSEA avait pour but de prévenir les mauvaises surprises. En effet, 25 % du premier pilier pourraient échapper aux exploitants qui n'auraient pas pris la précaution de s'assurer que leur assolement passe les critères de la future Pac.
« Adieu les paiements verts, bonjour les écoschémas. On remplace du vert, par du encore plus vert », regrettait Denis Pineau. Ce sont finalement 25 % du premier pilier qui sont conditionnés à des pratiques agricoles respectueuses de nouveaux cahiers des charges environnementaux. Si dans le département, les risques sont évalués comme assez faibles, la menace de perdre entre 60 et 82 euros de Pac à l'hectare sur le premier pilier existe. Les écoschémas, c'est un passage obligé par une des trois voies : certification, respect d'un seuil d'infrastructures écologiques ou bien diversification de l'assolement.