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Reconnaître et cuisiner les plantes sauvages

Lors de la journée automnale de la commission féminine de Vivagri.Sarthe, le botaniste Pierre Carret a inventorié les principales plantes sauvages comestibles de bord de ferme.

Organisée chaque année par la commission féminine de Vivagri.Sarthe, la journée automnale propose aux agricultrices membres des GFDA sarthois un moment de convivialité et d'échange. Ce jeudi 14 octobre, elles étaient environ 25 à se retrouver à la ferme Chauvet, à Chantenay-Villedieu, sous un soleil radieux. Au menu : visite de l'exploitation de Marylise et Jean-Noël Vovard et formation à la reconnaissance des plantes sauvages. L'atelier, animé par Pierre Carret, botaniste et agriculteur bio à Chevillé, était très attendu par des agricultrices, éleveuses pour la plupart, qui perpétuent à la ferme l'usage de ces plantes au quotidien, pour leur intérêt gustatif ou vertus médicinales.

Pierre Carret a choisi comme entrée en matière un petit jeu : collecter, par groupe, un maximum de plantes sauvages alentour en quelques minutes. L'occasion pour cet ingénieur agronome de formation et « autodidacte en botanique », de rappeler la règle des « trois tiers » du cueilleur de plantes sauvages : « un tiers pour soit, un tiers pour le cueilleur suivant, un tiers qui reste pour la nature. » Le dépouillement des trouvailles a pu déjà révéler quelques espèces d'intérêt, comme la mauve. Dans cette plante que l'on trouve dans les milieux piétinés, dont la petite fleur ressemble à la rose trémière, tout se mange. « La racine de guimauve, une proche parente, qui a de petites fleurs blanches et pousse en milieux humides, a servi à fabriquer les premiers chamallow* » raconte Pierre Carret.

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