Moins de calibre pour les pommes de terre
À Luché-Pringé, Arnaud Doucet terminait mardi l'arrachage de ses 32 ha de pommes de terre.
À Luché-Pringé, Arnaud Doucet terminait mardi l'arrachage de ses 32 ha de pommes de terre.

Arnaud Doucet, associé à sa mère au sein de l'EARL la Beaudussière (2 salariés), cultive 345 ha : du maïs grain et des céréales d'hiver, mais aussi (et surtout) des pommes de terre, des betteraves rouges pour les filières colorant et alimentaire, et des carottes colorant, sa chaîne de tri étant utilisée pour tous ses légumes. Il a conduit cette année sur 32 ha une dizaine de variétés de pommes de terre de consommation, pour le marché du frais et de la conservation. Toute sa surface de tubercule est irriguée.
Cette année, le volume de pommes de terre a été impacté par le climat estival chaud et sec. « Les plantes ont tubérisé mais les calibres sont réduits », observe Arnaud Doucet. Si les précoces s'en sortent bien (Charlotte, Chérie, Colomba), l'Agata a mal supporté les coups de chaleur. En moyenne, le producteur estime son rendement entre 38 et 40 t/ha toutes variétés confondues. Autre phénomène, la pomme de terre aura tendance à re-germer rapidement pendant le stockage, « car la peau n'a pas pu se finir » -un processus qui demande de l'humidité.