Le couvert, capital azote pour le maïs suivant
La troisième 'Seenoviale' Sarthoise, qui s'est tenue au Gaec de la Chapelière (Bouloire) portait sur l'impact des couverts sur le maïs suivant.
Le 12 février, une trentaine d'agriculteurs se sont réunis pour une réunion "Seenoviale" sarthoise à Bouloire, sur l'exploitation de la famille Monchâtre. Arnaud Cozannet, expert agronomie chez Seenovia, a longuement échangé avec les participants sur la conduite des couverts et leur impact sur la valeur du maïs suivant. « Un couvert, c'est l'une des pièces du puzzle. Il s'agit ensuite d'ajuster cette pièce en fonction des contraintes du système. »
Le choix du couvert influe sur la quantité d'azote qui sera relarguée dans le sol. Ceux incluant des légumineuses offrent une dynamique plus rapide de fourniture d'azote. Parmi les solutions proposées, l'association avoine d'hiver-féverole, qui permet de couper le cycle des maladies du pied, le mélange phacélie-féverole, intéressant dans une logique d'arrêt du glyphosate ou, pour les rotations sans colza, colza-phacélie, à condition de ne pas casser le couvert trop tard. « Le but de la destruction, c'est d'incorporer la matière verte sur 5-6 cm », rappelle Arnaud Cozannet.