L’Apad Perche teste des leviers pour gérer l’enherbement
L’association pour la promotion d’une agriculture durable (Apad) Perche tenait son assemblée générale le 8 juin à Saint-Maixent.
L’association pour la promotion d’une agriculture durable (Apad) Perche tenait son assemblée générale le 8 juin à Saint-Maixent.
Réunissant 70 adhérents sur les départements de la Sarthe, de l’Orne, du Loir-et-Cher et la moitié de l’Eure-et-Loir, l’APAD Perche a tenu son assemblée générale mercredi 8 juin, à Saint-Maixent. En présence du président national de l’association, François Mandin, l’animateur, Thibaud François, et le vice-président, Christophe d’Aillières, ont dressé le bilan des activités de l’année 2021. Outre les tours de plaine, chaque premier jeudi du mois, et les formations proposés aux adhérents, l’association réalise des essais contribuant à étoffer les données nationales sur l’agriculture de conservation des sols (ACS). «Nos projets demandent du temps et nous sommes toujours en recherche de partenaires, rappelle François Mandin, car le temps de la technique n’est pas celui de la politique».
Des essais en Sarthe
Le projet national SOLutions ACS, qui visait à étudier l’impact de l’arrêt du glyphosate sur la gestion de l’enherbement, se termine ce mois de juin. A Marolles-les-saint-calais, des essais sur les parcelles de Philippe Durand, incluses dans ce projet, ont montré la difficulté d’avoir une récolte sans herbicide. «Et la diminution du glyphosate dans l’itinéraire fait croître des indicateurs négatifs comme le temps de travail et les émissions de GES», détaille Thibaud François. Un des leviers identifiés pour limiter le recours au glyphosate étant la couverture des sols, le projet Soliflor poursuit les recherches autour de cette thématique. Plusieurs plateformes sont lancées en France, dont une sur le territoire de l’APAD Perche. «En partenariat avec l’INRA et le syndicat de bassin Loir aval, nos essais porteront sur comment mieux cibler les couverts pour maîtriser le désherbage», décrit l’animateur.