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L'Anvol veut reconquérir le marché français

L'Anvol veut mobiliser les élus et les citoyens en faveur du soutien des élevages en France, pour lutter contre l'importation, et garantir la souveraineté alimentaire.

« Aujourd'hui, 46% des poulets consommés en France proviennent de l'étranger» , alerte Jean-Michel Schaeffer, président de l'Anvol. L'interprofession de la volaille de chair, créée en 2018,  veut  partir à la reconquête du marché français et lance un plan à horizon 2025. « Nos objectifs se résument en trois grands axes, précise Gilles Huttepain, mettre en avant l'origine française des produits, via l'obligation d'indiquer la provenance de la viande sur les étiquettes; que les éleveurs gagnent en compétitivité en s'engageant dans des démarches favorables au bien-être animal; enfin politiquement, il faut arrêter de considérer la volaille comme une monnaie d'échange dans les accords internationaux» . Mobiliser les élus sur les enjeux de la filière volaille française donc, mais aussi les citoyens. « Le citoyen s'inquiète de son environnement, mais le consommateur s'inquiète du prix» , dénonce Gilles Huttepain. « Il faut le mettre devant ses responsabilités, ajoute Jean-Michel Schaeffer, il achète de plus en plus de produits transformés, à base de viande importée. Or l'enjeu, à termes, est bien notre souveraineté alimentaire. Voulons-nous la maîtriser? ».

Visite en Sarthe

Mercredi 29 septembre, l'Anvol a invité la presse  en Sarthe, pour une illustration concrète « de la diversité des modèles d'élevage français» dans des exploitations « à taille humaine». Lors de la visite de l'élevage d'Alexandre Plu à Tennie, il s'agissait de mettre en avant les efforts des producteurs pour répondre aux nouvelles attentes sociétales. Chez Rudy Belland (photo), comme chez Catherine Geslot, tous les deux éleveurs à Souligné-Flacé et adhérents à la Cafel, l'accent a été porté sur le label rouge.

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