Retraite
L'anticipation comme sécurisation
Les pensions de retraite agricoles sont souvent insuffisantes. Mais il existe différentes stratégies d’épargne pour se constituer des revenus complémentaires. Voici celle de Fabien Lecroc, propriétaire d’une ETA et agriculteur à Sainte-Jamme-sur-Sarthe, qui a choisi un Plan d’épargne retraite individuel.
Les pensions de retraite agricoles sont souvent insuffisantes. Mais il existe différentes stratégies d’épargne pour se constituer des revenus complémentaires. Voici celle de Fabien Lecroc, propriétaire d’une ETA et agriculteur à Sainte-Jamme-sur-Sarthe, qui a choisi un Plan d’épargne retraite individuel.
Seulement 35 ans mais il pense déjà à ses vieux jours. Pas bête car on a encore trente ans devant soi avant la retraite. Fabien Lecroc fait partie de ces jeunes actifs qui estiment qu’une bonne part de sa “seconde vie” proviendra de leur épargne-retraite. En octobre, il a opté pour une retraite supplémentaire par capitalisation en souscrivant à un Plan d’épargne retraite individuel. Bien plus tôt que la moyenne pour ce placement puisque le portrait-robot d’un détenteur de PER est un homme de 50 ans (et cadre): “Une carrière est vite passée. On n’est à l’abri de rien.” Et plus tard, il sera trop tard… “Je ne voulais pas attendre 50 ans. Là, j’étais en capacité d’alimenter un compte. Et sachant qu’il ne faudra jamais attendre de miracles des pensions de retraite, cela me paraissait judicieux. J’y pensais depuis longtemps mais sans mettre le pied à l’étrier. Le déclic dans ma décision a été la protection de mes deux enfants et de mon épouse en cas de pépin.