Semis direct : « c'est un choc psychologique »
A Torcé-en-Vallée, Emmanuel Boblet pratique depuis près de 20 ans le semis direct de ses 70 ha de cultures. Il a passé aujourd'hui le "cap psychologique" et croît fermement en son système pour tous ses avantages agronomiques et économiques.
A Torcé-en-Vallée, Emmanuel Boblet pratique depuis près de 20 ans le semis direct de ses 70 ha de cultures. Il a passé aujourd'hui le "cap psychologique" et croît fermement en son système pour tous ses avantages agronomiques et économiques.
Sur une parcelle de 6 ha de blé semé au 25 octobre, Emmanuel Boblet est fier de dégager une motte de terre grumeleuse, aérée, avec des vers de terre sortant de leurs galeries. L'agriculteur est un pionnier du semis direct sur son secteur. Installé en 1996 sur l'exploitation de ses parents, il a mené une transition progressive vers l'agriculture de conservation des sols (ACS) dans les années 2000, accompagné notamment par l'Apad Perche dont il est adhérent depuis 2006. Il est aujourd'hui convaincu par les vertus de son système, qui n'est pas sans contraintes et reste compliqué à assumer aux yeux des autres.