La contention, une quasi obligation en taurillons
Le 8 janvier, le GDS Sarthe a réuni une quarantaine d'éleveurs à Vivoin pour discuter du système de contention de Juliens Chassais, éleveur de taurillons.
Les réunions cantonales du GDS Sarthe ont débuté mardi 8 janvier, sous le soleil, à Vivoin sur l'exploitation de Julien Chassais, en présence d'une quarantaine d'éleveurs. Le but : parler des bonnes pratiques en termes de contention et présenter le système mis en place par l'éleveur, « perfectible mais adaptable à toutes les exploitations. »
Julien Chassais est installé en individuel depuis 2010 sur 130 ha. Il élève 120 taurillons Prim'Holstein sous contrat McDonald's et 120 taurillons charolais, avec Agrial. Depuis 2014, il a optimisé son système de contention, un couloir central qui a l'avantage de réunir les animaux de ses 2 bâtiments. En tout, son système lui a coûté 4100 € avec pas mal de récupération et l'achat de trois barrières de contention, un nouveau tapis de pesée et une barrière de sortie de pesée. « Le sol, qui est assez boueux, pourrait être empierré pour éviter le salissement des animaux, en prévoyant des rainures », explique Delphine Renard Degoulet, technicienne du GDS 72.