Innovation
« Grâce à ma micro-métha, j'ai doublé ma production de fumier »
Olivier Touzard, éleveur à Meurcé, gère, avec sa femme Maryse, une méthanisation en voie solide discontinue, un procédé rare (contrairement aux voies liquides continues) mais qui s'avère performant et cohérent environnementalement quatre ans après sa construction.



A partir de quand vous êtes-vous intéressé à la méthanisation?
Il y a dix ans, lorsque j'avais intégré un projet collectif de quinze éleveurs à Marolles-les-Braults. Mais faute de rentabilité, le projet a été abandonné malgré trois ans de processus de développement cohérent basé sur une voie solide de fumier à l'échelle d'un canton. J'ai ensuite rejoint le collectif qui a monté la méthanisation de Rouessé-Fontaine mais le projet ne répondait pas entièrement à mes attentes. Je suis parti en quête de constructeur de micro-méthanisations individuelles, mais ils sont rares en France. Au Space, j'ai rencontré EnerPro Biogaz, une start-up d'Ille-et-Vilaine qui n'avait pas encore de construction à son actif mais qui proposait les bases réactualisées du modèle de Denis Brosset en Vendée. Nous avons travaillé ce modèle en doublant la puissance installée (Moteur Man 4 cylindres turbo avec une génératrice de 63 kW/h).