Gibier : un drone pour mieux repérer les dégâts
La fédération des chasseurs de la Sarthe s'est équipée il y a deux ans d'un drone pour gagner du temps dans l'estimation des dégâts.
Pour faciliter l'estimation des dégâts, qui a pour but d'indemniser de manière juste les agriculteurs victimes du grand gibier, la Fédération des chasseurs de la Sarthe s'est équipée d'un drone au printemps 2018. Le drone radiocommandé est équipé d'une caméra amovible, dont l'image est visualisée en direct sur un écran par le télépilote. Le système est couplé à un écran déporté pour que l'agriculteur visionne la même vue que l'estimateur. La fédération de la chasse a recours au drone en cas d'estimation dans de grandes parcelles pour gagner du temps, mais aussi lorsqu'il est difficile d'entrer dans le champ, comme dans une culture de colza par exemple. « Le système permet d'apporter une objectivité pour éviter les litiges. L'idée est de repérer les dégâts sur l'écran puis d'aller vérifier à pied à l'aide des coordonnées GPS. Si l'on observe des traînées dans le colza, des photos sont prises puis l'on se met d'accord avec l'agriculteur sur une largeur de traînée et une estimation de l'égrenage », explique Raynald Hubert, responsable du service estimation de la Fédération des chasseurs de la Sarthe.
Ouverture de la chasse dimanche
« A l'heure qu'il est, nous enregistrons -560 permis par rapport à l'année dernière au même moment, soit une diminution plus sensible que les -1,5% observée tous les ans depuis une dizaine d'années. La faute à la crise du Covid : certains chasseurs choisissent de ne pas prendre du tout de permis, d'autres attendent et se décident au dernier moment », explique Henri-Jacques de Caumont la Force, président de la Fédération des chasseurs de la Sarthe.