Détecter le gène culard en race saosnoise
Les éleveurs de la race saosnoises ont pu, à l'occasion de leur AG, découvrir les enjeux de la puce génomique pour la détection du gène culard.
Les éleveurs de la race saosnoises ont pu, à l'occasion de leur AG, découvrir les enjeux de la puce génomique pour la détection du gène culard.
Lundi 22 novembre, une trentaine d'éleveurs se sont réunis à Marolles-lès-Brault pour l'assemblée générale du syndicat sarthois de la Saosnoise, autour de son président Sylvère Lochet. L'occasion pour Michel-Pierre Cherré, Inséminateur Innoval et animateur du syndicat, de faire un focus sur deux nouveaux taureaux à l'insémination. Le premier, Popof (photo), déjà inscrit au catalogue, fils de Homère 2, est un taureau mixte viande-élevage et simple porteur du gène culard (MH/+). Le deuxième, Savabien, a été inscrit pour entrer en février au centre de prélèvement. Fils de Jacot, il est plutôt orienté élevage et peut convenir sur génisses.
Jean-Baptiste Tertrain, technicien à l'Institut de l'élevage (Idele) qui accompagne les éleveurs de races à petits effectifs, a ensuite présenté les enjeux pour les éleveurs de saosnoises de la puce génomique pour la recherche de gènes d'intérêt ou d'anomalies génétiques. Cette technique, déjà utilisée pour d'autres races allaitantes, est un système de marqueurs capables de repérer jusqu'à 59 gènes différents -gène culard, sans corne, ataxie, blind, etc. Pour le syndicat de race, la puce permettrait de faire les contrôles de filiation et refaire tester l'ensemble des taureaux du catalogue d'IA pour le gène culard, puis tous les nouveaux taureaux d'IA, et enfin les taureaux et futurs taureaux de monte naturelle.