De la cameline pour la production de biocarburant
A Théligny, Valentin Chevalier cultive depuis deux ans la cameline en dérobée en contrat avec la Scael.
A Théligny, Valentin Chevalier cultive depuis deux ans la cameline en dérobée en contrat avec la Scael.
En Gaec à trois associés à Théligny, Valentin Chevalier cutlive depuis deux ans la cameline en dérobée, en contrat avec la Scael. La coopérative teste la production de cette crucifère depuis 2019 en partenariat avec la société espagnole Camelina Company, qui fournit la semence, pour la transformation en biocarburant de deuxième génération en partenariat avec Saipol.
La Scael a impliqué des agriculteurs de son secteur pour tester cette culture selon un itinéraire technique simple. Le Gaec Valbert a commencé par engager 9,5 ha en 2021, puis 22 ha cette année. Si la culture, dont le cycle est de 90 jours, s'est bien déroulée en 2021, elle a accusé un gros retard au démarrage cette année du fait de la sécheresse. « Une partie n'a levé qu'en août avec la pluie, les mois de végétation ont été décalés sur l'automne ». Résultat : la plante n'était pas tout à fait assez mûre pour la récolte.
Le rendement a ainsi été divisé par deux cette année par rapport à 2021, soit 5 quintaux secs/ha contre 10. Toutefois, le faible coût à l'implantation et le risque minimum que présente la culture, couplé à un prix de vente indexé sur celui du colza, rend la cameline en dérobée intéressante pour les producteurs.