Animaux trouvés morts
Atemax : la situation s'améliore
L'équarrisseur Atemax fait face à un engorgement de ses usines pour le traitement des cadavres d'animaux, entraînant des retards de collecte. L'usine de Saint-Langis retrouve peu à peu sa capacité grâce à des leviers pour réduire les stocks.

L'entreprise d'équarrissage Atemax rencontre des difficultés dans la collecte et le traitement des Animaux trouvés morts (ATM) depuis plusieurs semaines, dans ses usines et notamment celle de Saint-Langis-lès-Mortagne (61). " Nous faisons face à un phénomène d'engorgement. L'augmentation de la mortalité entraîne un accroissement du volume de collecte et avec des matières plus dégradées que d'habitude ; ces matières qui se liquéfient ralentissent la cadence des usines. Les animaux de type C2 sont particulièrement dégradés et sont traités en C1 (ruminants). Les usines ne peuvent plus traiter au fil de l'eau et les stocks se sont accumulés d'abord dans les usines, puis dans les centres de collecte, jusqu'à finalement devoir demander aux éleveurs de garder les cadavres, décrit Sophie Grégoire, directrice de la communication chez Atemax et porte-parole d'Akiolis.