AG d'AS Cefiga : la dernière pour Jean-Marie Lhommeau
L'assemblée générale d'AS Cefiga, mardi 10 mars au Mans, était la dernière de Jean-Marie Lhommeau, après 25 ans à la tête du centre de gestion.
L'émotion était palpable mardi soir au Palais des Congrès du Mans. Dans la salle, mais surtout à la tribune où Jean-Marie Lhommeau présidait, pour la dernière fois, l'assemblée générale d'AS Cefiga. «Evidemment, j'ai un pincement au coeur car cette AG marque la fin de mon mandat professionnel, confie-t-il face à une assistance de près de 600 personnes, mais je passe la main avec beaucoup d'optimisme, au vu de la croissance du nombre d'adhérents de notre centre de gestion qui en compte aujourd'hui 3500».
Co-fondateur du réseau national
Qualifié amicalement de 'dinosaure du réseau national' par Didier Verbeke, président de la FNAS, Jean-Marie Lhommeau quitte la présidence après 25 ans à la tête du conseil d'administration sarthois. L'agriculteur, qui s'est installé en 1985 à Pruillé-le-Chétif avec son épouse Brigitte, a en effet observé l'évolution de la comptabilité agricole, depuis l'obligation du 'passage au réel' et la création du Cefiga, en 1976. L'informatisation du centre de gestion, avec l'achat en 1979 du premier ordinateur Nixdorf, a été un véritable challenge pour les collaborateurs. «Et tu as toujours eu à coeur de les soutenir, en particulier dans les formations, rappelle Denis Pineau, président de la FDSEA72, tu les plaçais au centre de tes réflexions, tout comme l'intérêt pour les adhérents et leur autonomie, avant chaque décision». Jean-Marie Lhommeau a également contribué à la création du réseau national Accompagnement Stratégie (FNAS), qui, 20 ans plus tard, réunit 40 AGC, et , en 2010, du GIE Entr'AS. De ce parcours, le producteur de lait en a tiré «beaucoup de bonheur», celui «de participer à la mutation de sa profession, en tant que chef d'entreprise». Il retient de ses mandats deux faits marquants : le partenariat avec La Mondiale pour l'élaboration d'un outil de simulation pour le calcul des retraites agricoles et les assemblée générales. «C'est une rencontre annuelle importante, insiste-t-il, qui doit être conviviale et donner l'occasion aux agriculteurs de sortir de leur quotidien».