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L’arbre fourrager pour compléter les stocks en élevage

Les arbres peuvent constituer un stock complémentaire de fourrage en élevage. Selon les sols et les essences présentes, un double pâturage tournant permet un gain de matière sèche.

Si l’année 2021 n’est pas représentative - avec des conditions météo favorables à la pousse de l’herbe et des cultures-, elle ne doit pas occulter un problème récurrent dans les élevages sarthois : celui de la constitution de stocks de fourrage. En période de sécheresse, quand les prairies ne produisent plus, les éleveurs sont à l’affût de solutions. Et l’une d’elles se trouve dans les haies de leur exploitation. Source de biodiversité, d’énergie renouvelable, de litière et d’ombre pour les animaux, ce bocage peut aussi contribuer à l’alimentation des ruminants et des équins.
Selon Adrien Messéen, éleveur dans l'Aisne qui expérimente l'arbre fourrager pour son troupeau de 25 Limousines, différents types de ligneux sont valorisables. « L’objectif est d’abord d’utiliser les essences spontanées présentes sur l’exploitation, explique-t-il, et pas seulement dans les haies». Sur son exploitation , 25 essences sont en accès direct et 28 sont distribuées en affouragement complémentaire. Celles présentes dans les haies et les fourrés sont à hauteur des animaux  qui se nourrissent à volonté et n’ont pas besoin d’entretien.  Car pour les autres essences, présentes  dans ce qu’il nomme �œ prairies aériennes”, Adrien Messéen doit opérer des coupes à la tronçonneuse ou perche élagueuse. Les rameaux de peupliers, laissés au sol, sont ainsi consommés en frais par ses bovins. Pour les saules en revanche, l’éleveur préfère les distribuer dans un râtelier adapté, afin d’éviter le piétinement et la perte de fourrage. En 2020, l’éleveur du Soissonnais a ainsi économisé 10T de foin pour son troupeau. « En fonction des années, cela peut varier de 6 à 12 Tde MS, constate-t-il, mais cela me permet d’être autonome pour l’alimentation de mes bovins».

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