Du blé semé en direct sous la luzerne
Depuis deux ans, Régis Geffroy implante ses blés sous couvert de luzerne. Une technique inspirée de l’agriculture de conservation des sols (ACS) qui améliore la fertilité de ses parcelles.
Depuis deux ans, Régis Geffroy implante ses blés sous couvert de luzerne. Une technique inspirée de l’agriculture de conservation des sols (ACS) qui améliore la fertilité de ses parcelles.
Mercredi 19 octobre, Régis Geffroy a débuté les semis de blé sur son exploitation. Une date «habituelle» pour l’agriculteur de Volnay qui s’appuie sur la nature de ses parcelles et leur facilité de ressuyage. Adepte de l’agriculture de conservation des sols (ACS) depuis 2019, Régis Geffroy pratique le semis direct «à chaque fois que les conditions le permettent», mais reprend le combiné si nécessaire.
Avec son semoir Gaspardo, Régis Geffroy a commencé par emblaver un champ de 19 ha. Il n’a pas eu besoin de travailler le sol en amont car les pivots du précédent ont déjà amélioré la structure avec leurs systèmes racinaires. Il s’agit en l’occurrence du colza qui avait été implanté avec de la luzerne l’an passé. «C’est une association qui a plusieurs intérêts, détaille-t-il, notamment celle de former un couvert permanent sur la parcelle entre les cultures». Cette technique a d’autres avantages, selon Alexandre Hatet qui accompagne les 8 agriculteurs du groupe progrès : elle limite la concurrence des adventices et confond les ravageurs, perturbés par les odeurs et la diversité d’appétence.