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Auto consommer l'énergie solaire

Conseiller à la chambre d'agriculture, Jean-François Moreau a présenté les intérêts d'auto consommer l'énergie solaire sur une exploitation.

Lors de leur assemblée générale, vendredi à Challes, les adhérents du GDA du Grand-Lucé se sont intéressés à l'autoconsommation de l'électricité produite par l'énergie solaire. Jean-François Moreau, conseiller énergie à la chambre d'agriculture des Pays-de-la-Loire a leur a notamment présenté la procédure à suivre pour un tel projet.

Potentiel photovoltaïque

Avant de se lancer dans un projet, il faut commencer par évaluer le potentiel photovoltaïque du site et déterminer la courbe de charge de l'exploitation - soit auprès de son fournisseur d'énergie soit avec un enregistreur près du compteur. Selon Jean-François Moreau, aucune orientation de toiture  n'est rédhibitoire : le projet sera dimensionné en fonction des possibilités et besoin de production. «En revanche certains élevages, comme la volaille de chair en bande unique, qui ne sont pas consommateurs réguliers d'énergie, ne sont pas les mieux placés pour valoriser un tel projet, souligne-t-il, l'autoconsommation convient mieux pour des élevages laitiers - en particulier avec un robot de traite-, de porcs, les viticulteurs - pour le froid- ou encore les serristes pour leurs besoins d'irrigation en gouttelettes».

Taux de couverture

Une fois que la consommation d'une part et la production potentielle d'électricité photovoltaïque d'autre part sont connues, il faut déterminer "l'optimum économique" du projet. «Attention, prévient le conseiller, ce n'est pas forcément le taux d'autoconsommation le plus élevé qu'il faut privilégier. Mieux vaut regarder le taux de couverture, c'est-à-dire l'énergie solaire consommée divisée par la consommation totale». La production d'énergie solaire n'étant pas linéaire dans la journée, ni même dans l'année, des périodes de surplus ou de carence apparaissent. Et si le stockage ou la vente du surplus d'énergie n'est pas possible, Jean-François Moreau conseille de «brider les onduleurs».

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